Tous
les bons formateurs le savent : il est désastreux de montrer aux
élèves ce qu’il ne faut pas faire car c’est
ce qui est le mieux mémorisé. Pour un geste simple cela
pose rarement problème, mais pour la totalité d’une
intervention incendie, cela devient plus compliqué. Internet et
en particulier Youtube et Dailymotion regorgent de vidéos
montrant des sapeurs-pompiers courir partout, casser des fenêtres
et déverser des milliers de litres d’eau sur des maisons
qui, finalement, partent en fumée. Sur d’autres
vidéos, incapables de comprendre ce qui se passe, ils restent
face à des phénomènes qu’ils ne
maîtrisent pas, réalisant de temps à autre des
actions sans lien avec la situation.
Ceux qui regardent ces vidéos considèrent que "ce sont les autres qui travaillent comme ça".
Quant à celui qui est sur la vidéo, il trouve toujours de
bonnes excuses car, avouons-le, la remise en cause n’est pas le
fort des sapeurs-pompiers.
Loin de nous l’idée de
dire que sur Internet, nous trouvons exclusivement des vidéos
d’interventions ratées. Nous trouvons de très
bonnes vidéos montrant des sauvetages effectués entre
autres par la Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris. Mais force est de
constater que ces vidéos font exceptions et qu’elles
concernent plus souvent des sauvetages par l'extérieur que des
attaques. En plus, elles concernent généralement des
corps de sapeurs-pompiers réputés et les autres services
incendies se sentent loin de cette réalité.
Mouscron (Moeskroen en Néerlandais) L’intervention
dont nous parlerons ici s'est déroulée sur le secteur de
Mouscron, une ville d’environ 55.000 habitants, située
dans la province Belge Francophone du Hainaut, à quelques
kilomètres de la frontière Française. La caserne
principale d’assez grande taille (plus de 3000m
2),
occupée par un peu moins d’une centaine de
sapeurs-pompiers, est secondée par deux postes avancés,
l’un situé à Dottignies l’autre à
Estaimpuis. En journée, une permanence est assurée par un
caporal professionnel ainsi que par 6 employés de la commune,
détachés à temps plein au service incendie.
Dirigé par un officier professionnel, le corps de
sapeurs-pompiers de Mouscron assure, en journée, un
départ ambulance (2 sapeurs-pompiers) et un départ
incendie (équipe de 4 sapeurs-pompiers). Le soir, la nuit,
les week-ends et jours fériés, l'organisation du service
et les gardes sont assurées exclusivement par les pompiers
volontaires.
L’interventionLe mardi 7 décembre 2010, à 13H38, le service reçoit un appel pour "
feu d’habitation rue Général Leman, sur le secteur de Mont-à-Leux". Le message précise "
explosion de feu au pétrole"
ce qui veut sans doute dire que le système de chauffage
(poêle à fuel situé dans la pièce) a pris
feu.
Note:
un poêle à fuel est un système de chauffage
autonome, placé dans une des pièces de l'habitation et
possédant un réservoir d'une dizaine de litres de
combustible liquide. Le feu dont nous parlons ici est donc un feu
d'habitation et pas un feu de combustible liquide. Simplement,
l'explosion de cet appareil a certainement projeté du liquide
enflammé un peu partout, mettant ainsi rapidement à feu
une grande partie du mobilier.La distance séparant la caserne du lieu de l’incendie est d’environ 2,5km (1,5 mile).
Une
minute plus tard (13H39) le chef de service part, suivi de la
première auto-pompe dont l’équipage est
composé de 4 hommes, tandis que la seconde auto-pompe est
déclenchée. L’équipe de cette seconde
auto-pompe n’étant composée que de volontaires
non-présents en caserne, il faudra plusieurs minutes avant
qu’elle soit opérationnelle.
A 13H42 le chef de
service est sur les lieux de l'intervention et indique par radio que le
feu, pleinement développé, se situe au
rez-de-chaussée. Des flammes sortent violement par la
fenêtre et atteignent le milieu de l’étage. Dans
cette partie de la Belgique, de nombreuses maisons sont accolées
les unes aux autres. Le risque de propagation, entre autres via les
toitures est donc assez important.
La présence d'un
témoin, muni d'un appareil photo, permettra de suivre toute
l'intervention avec une chronologie précise.
Quelques
secondes plus tard, l'auto-pompe arrive. L’équipage met en
place une ligne d’attaque : tuyaux de 70mm (2 ¾),
bi-division puis tuyaux de 45mm. Cette ligne d’attaque est mise
en place par le binôme qui réalisera ensuite
l’attaque. Le conducteur s’occupe de sa pompe tandis que le
chef de l’engin dirige ses hommes. La photo prise lors de la mise
en place de cette ligne d'attaque, indique 13H42 et 56 secondes.
A 13H43min et 8 secondes, l’établissement est en place. Le binôme se prépare.
La
lance utilisée est une lance à jet difusé,
pouvant délivrer jusqu’à 500lpm (135 GPM), seul
débit pouvant protéger le binôme en cas de
dégradation rapide de la situation. Dans le cas présent
les deux débits principaux de la lance seront utilisés :
150lpm (40 GPM) pour la progression et 500lpm (135 GPM) pour
l’attaque.
40 secondes plus tard, le binôme est
totalement équipé, les appareils de protection
respiratoire ont été vérifiés, la lance
réglée et testée. La progression commence. La
gestion de la porte est effectuée par le chef
d’agrès: placé à la porte, sous ARI, il
contrôle la ventilation et fait le lien entre
l’intérieur et l’extérieur.
Chaque
personne a son rôle et la confiance est de mise: le conducteur
s'occupe de sa pompe et connaît parfaitement la pression à
donner, en fonction de la lance utilisée. Le chef n'entre pas:
il a donné ses ordres et fait confiance à son
binôme correctement formé, qui connaît donc sa
mission et sait comment la remplir.
Nous ne le répéterons jamais assez: la place du chef n'est pas
avec le binôme. Sa place est à l'extérieur. Son
rôle est de surveiller la dégradation éventuelle de
la structure et d'empêcher les actions parasites (mise en marche
incontrôlée d'un ventilateur, bris de vitre, arrosage par
la fenêtre etc.). Préserver l'intégrité de
la structure, c'est conserver le feu dans un état relativement
stable, permettant au binôme d'attaque de mener à bien
l'extinction. Si le binôme n'est pas efficace, ce n'est pas en
rentrant avec lui et en lui donnant des ordres face au feu, avec le
niveau de stress que cela sous-entend, que l'action sera bien
menée. Un binôme n'ayant pas reçu de formation pour
gérer correctement un feu par l'intérieur, devra rester
dehors et en cas de manque de personnel compétent, l'attaque
sera menée par l'extérieur.
Ici, le personnel est
engagé, avec un chef faisant pleinement confiance à ses
hommes, en sachant que ceux-ci ont été correctement
formés.
Le binôme progresse dans le couloir
enfumé qui mène à la porte de la pièce en
feu. La progression se fait en petit débit (150lpm - 40GPM), en
utilisant la méthode du pulsing [2]: courte impulsion (environ
1/3 de seconde) avec un jet ouvert à environ 60°, permettant
de refroidir un volume important de fumées, juste devant
le binôme et permettant à celui-ci de progresser en toute
sécurité, en diminuant fortement la contrainte thermique
(pas de vapeur), sans faire de dégât des eaux.
Après
quelques secondes de progression, le binôme arrive à la
porte de la pièce embrasée. La fenêtre
étant ouverte, le feu progresse rapidement. C’est donc
l'attaque dite "combinée" [3] qui sera choisie : elle ne se
pratique que dans un local ventilé avec une ouverture
située sur le côté ou sur l'arrière du feu,
ce qui est le cas ici. Consistant à projeter une grande
quantité d’eau sur un laps de temps très court,
cette attaque fonctionne par refroidissement (absorption de
l'énergie thermique) et par inertage (remplacement du comburant
par la vapeur produite au contact de l'eau sur les murs). Le
porte lance règle sa lance à 500lpm (135GPM) puis trace
la lettre O (durée 2 secondes environ). Compte tenu de la
violence du feu, ceci ne semble pas suffisant. Il décide alors
de tracer un Z (durée 3 secondes) et vient ainsi à bout
du feu.
Quelques secondes plus tard, la vapeur
s’étant échappée par la fenêtre, le
binôme peut se lever pour terminer l’extinction des foyers
résiduels en s'approchant de ceux-ci. Cette extinction se fait
en réglant la lance en jet droit, et en ouvrant partiellement
celle-ci pour noyer ces petits foyers avec un filet d’eau.
Moins
de 3 minutes après le début de l’attaque, le
binôme ressort avec une bouteille de gaz. Nous pouvons être
quasiment certain que sans une telle rapidité d’action,
cette bouteille aurait subit la chaleur pendant plus longtemps avec le
risque d’explosion que l’on suppose.
A 13H50 la seconde
auto-pompe arrive sur place et son équipage met
immédiatement en place une seconde ligne d’attaque afin de
parer à une éventuelle reprise. Son personnel met
également en place un ventilateur qui servira à
désenfumer plus rapidement et aider au déblai.
ChronologieHeure | Evenement |
13:38 | Réception de l’appel |
13 :39 | Départ du chef de service et de l’auto-pompe N°1 |
13:42 | Arrivée sur place du Cpt Lowagie. Feu au rez-de-chaussée, pleinement développé. |
13:42:56 | Etablissement d’une ligne d’attaque (70mm – division – 45mm – lance à jet diffusé) |
13 :43 :08 | Le binôme d’attaque se prépare |
13 :43 :49 | Début de la progression avec pulsing petit débit (150lpm / 40GPM) |
13 :44 :35 | Attaque combinée (gros débit - 500lpm/135 GPM - O puis Z) |
13 :45 :20 | Le feu est éteint, reste quelques points chauds résiduels qui sont traités |
13 :50 :50 | Seconde auto pompe sur place. Mise en place d’une seconde ligne, en sécurité |
13 :56 :29 | Le déblai est en cours. |
13 :57 :26 | Mise en place du ventilateur pour désenfumer et aider au déblai |
Matériel et mode d’établissementLes
sapeurs-pompiers de Mouscron ont abandonné les lances sur
dévidoirs dites "haute pression" du fait de leur débit
trop faible (entre 100 et 180 lpm / entre 25 et 45 GPM). Ils utilisent
systématiquement des établissements sur tuyaux de 45mm (1
¾), avec des lances à jet diffusé permettant de
débiter jusqu’à 500lpm (135 GPM).
Afin
d'obtenir, avec les tuyaux souples de 45mm (1 ¾), une
facilité d’emploi maximale même en équipe
réduite, ils ont opté pour des systèmes
épaulés en écheveaux. Après de nombreux
essais et lecture d’informations disponibles sur le site
flashover.fr [4], la solution qui a été adoptée
est la suivante :
Dans le cas d’alimentation à distance importante, caisses avec tuyaux de 70mm (2 ¾)
Pour
les établissements d’attaque écheveaux de 70m (2
¾), associés à des écheveaux Z+0 de 45mm (1
¾).
La mise en place est réalisée avec des
tuyaux pliés en écheveaux: pliage « en Z »
pour les tuyaux de 70 (2 longueurs de 20m), tandis que les tuyaux de
45mm sont pliés en Z et O (une longueur de 20m pliée en
Z, pré-connectée à une longueur de 20m,
pliée en O).
La méthode de mise en place a fait
l’objet d’une formation en caserne, avec un protocole
écrit, définissant le rôle de chacun.
Les lancesAprès
essais et passages en caisson flashover, la conclusion s’est
imposée d’elle-même : les lances idéales pour
le traitement des feux de locaux sont les lances à jet
diffusé dont le débit se règle avec une bague. Ces
lances nécessitent un peu d’entraînement mais le
résultat en vaut largement la peine. Le centre de Mouscron a
échangé les lances initialement fournies par le
Ministère de tutel, par des lances de marque POK, modèle
Debikador ou Turbokador. Le centre de Mouscron n’utilise pas de
lances régulées (dites "automatiques"). Dans le cadre du
refroidissement des fumées donc durant la progression,
étape la plus dangereuse des feux de locaux, les lances
"automatiques" s’avèrent en effet moins performantes.
VentilationLa
ventilation mécanique n’est utilisée que pour le
déblai, une fois l’extinction parfaitement
réalisée. Son but est d’évacuer le plus
rapidement et le plus efficacement possible les fumées, donc les
gaz toxiques. Outre le fait que cela va faciliter le déblai,
cela permet également de faire sortir les personnes qui se
seraient protégées des fumées en se confinant
(chambre, salle de bain…) afin de les évacuer dans une
atmosphère redevenue relativement saine.
Lors de
l'attaque, c'est l'anti-ventilation qui est utilisée ou
l'absence de changement des ouvertures (ventilation "discrète"),
cette solution permettant de conserver le feu dans un état
stable. Ce choix est dicté par le fait que la ventilation
"à pression positive" peut avoir un impact positif mais
également un impact très négatif voir
catastrophique. Son usage est particulièrement complexe (il
apparaît simple jusqu'au moment des accidents!), nécessite
du personnel (présence constante au ventilateur pour
arrêter celui-ci en cas de problème), une excellente
synchronisation etc.
L'excellent résultat obtenu ici, sans
usage de ventilateur, montre l'intérêt limité de ce
matériel au regard des contraintes et des pré-requis
nécessaires à son utilisation.
Matériel et techniquesType de lance | POK Turbokador 500 [1] |
Débit disponible à la lance | 500lpm (135 GPM) |
Débit utilisé pour la progression | 150lpm (40 GPM) |
Technique utilisée pour la progression | Pulsing : impulsion courte (1/3 de seconde entre le début de
l'ouverture et la fin de la fermeture), lance réglée en petit débit
(150lpm – 40 GPM), jet diffusé avec un angle d’ouverture de 60°, lance
inclinée de 45° par rapport au sol. |
Quantité d’eau utilisée pour la progression | Environ 5 litres (< 1.5 gallon) |
Débit utilisé pour l’attaque | 500lpm (135 GPM) |
Technique utilisée pour l’attaque | Attaque combinée : fort débit pendant un temps très court. Traçage de
lettres permettant de limiter le geste dans le temps (O pour environ 2
secondes et Z pour 3 secondes). Jet diffusé avec une ouverture d'environ
45°, débit réglé à 500lpm (135 GPM). |
Raison du choix du mode d’attaque | Local correctement ventilé, ouverture derrière le foyer |
Quantité d’eau utilisée pour l’attaque | Environ 45 litres (12 gallons) |
Quantité d'eau pour la progression et l'attaque | Estimée aux environs de 50 litres (13.5 gallons) |
Durée progression + attaque | Environ 1 minute et 30 secondes |
Temps écoulé entre l'arrivée sur les lieux et la fin de l'attaque | Environ 3 minutes 30 secondes |
Mode d’établissement | Echeveaux de 70mm (2 ¾) en Z, bi-division, écheveau de 45mm (1 ¾) en Z+O |
Formation suivie par le personnel | Journée
flashover (contenu de cours Tantad [5]), puis exercice en casernes.
Quelques exercices « feux réels ». |
Ventilation opérationnelle | Uniquement lors du déblai
|
Quelques réflexions...D'un
point de vue matériel, gestion du personnel, approche tactique,
durée et contenu de formation, une telle intervention
amène à relativiser beaucoup de choses. Cette
intervention est réussie et nous avons à notre
disposition des données chiffrées: le temps (moins de 4
minutes), la quantité d'eau (de l'ordre de 50 litres), le
personnel engagé (un officier et une équipe de seulement
4 hommes), le véhicule engagé (simple auto-pompe d'un
modèle "basique"), le matériel utilisé (tenue de
feu, tuyaux et lance non régulée...).
Dans le cas
où l'extinction d'un tel feu se serait déroulée en
3 ou 4 heures, avec 100.000 litres d'eau (26000 gallons), 4 ou 5 camions et une
trentaine de sapeurs-pompiers, il serait logique de chercher des pistes
d'améliorations. Comme souvent, ces améliorations
seraient cherchées non pas dans une optimisation des moyens
existants, mais au contraire dans une surenchère de
matériel (système à mousse, nouvelle lance,
caméra, outils de forcement…) ou une surenchère en
personnel (engagement d'équipes et d'engins
supplémentaires, poste de commandement etc. ), tout ceci
alourdissant les budgets.
Or, l'effet est souvent inverse de celui
souhaité: engager du personnel en plus grand nombre augmente la
confusion, oblige à mettre en œuvre des systèmes
d'organisation, à multiplier les commandements, etc. Augmenter
le matériel va en augmenter la maintenance et les besoins en
formation etc.
L'achat ou l'invention de nouvelles lances ou de
nouveaux engins sont justifiables pour passer de 50.000 litres à
10.000 litres d'eau (13000 à 2600 gallons). Mais ici, avec du matériel on ne peut plus
conventionnel, ce sont seulement 50 à 60 litres d'eau (13 à 15 gallons) qui ont
été utilisés. Et dans ce cas, avouons que
l'amélioration est difficile et que justifier un achat sous
prétexte qu'il ferait "éventuellement" passer la
consommation d'eau sur un tel feu, par exemple de 60 à 40
litres (15 à 10 gallons), serait assez ridicule.
Il en est de même pour le
personnel. Il est possible d'optimiser une opération en
diminuant le nombre d'intervenants, mais lorsqu'il n'y a que 4
personnes dans un engin incendie, la diminution de l'effectif n'a plus
de sens.
Evidement, beaucoup diront qu'ils sont capables de
faire aussi bien. Mais lorsque nous regardons des vidéos
d'intervention sur Youtube ou Dailymotion, nous constatons plusieurs
choses: ces vidéos durent généralement plus de 3
min 30 alors même qu'elles commencent lorsque les engins
incendies sont déjà en place depuis un certain temps.
Elles montrent souvent une situation initiale avec un feu moins violent
que celui de l'intervention de Mouscron. Mais au long de la
vidéo, la situation va se dégrader pour finir assez
souvent par une destruction quasi-totale de la maison. En clair, alors
que les pompiers de Mouscron mettent un frein rapide et
définitif à l'évolution du feu, les vidéos
nous montrent généralement un feu qui évolue au
détriment des sapeurs-pompiers. Enfin, les vidéos nous
montrent généralement des équipes composées
de beaucoup plus que 4 sapeurs-pompiers et un petit camion...
Le secret de MouscronLa
question se pose donc: quel est le secret de Mouscron? Ils n'ont pas de
meilleur matériel, ne sont pas de super sportifs, ne
s'entraînent pas 8 heures par jour. Pourquoi des services avec un
personnel en plus grand nombre et des moyens plus importants
n'arrivent-ils pas à faire aussi bien?
La réponse,
nous tenterons de la donner dans un autre article. Elle est en fait le
fruit d'un ensemble de détails, de points très
particuliers que nous avons regroupés, patiemment et que nous
avons analysés. Vous verrez qu'il faut peu de chose pour bien
faire, mais que ne pas avoir ces "détails" conduit souvent
à la catastrophe.
Par tout un concours de circonstances,
par un enchaînement de points particuliers, les sapeurs-pompiers
de Mouscron ont atteint un niveau que beaucoup leur envient et que
certains leur envieront encore longtemps. Nous ne pouvons que leur
dire "Bon travail!"
[1] -
http://www.pok.fr/produit.php?prod=7[2] - Progression par la méthode du pulsing.
http://www.dailymotion.com/video/x38tg8_progression_tech[3] - Attaque combinée.
http://www.dailymotion.com/video/x3935a_attaque-combinee_news
[4] - "Etablir autrement". Série d'articles en français, sur les modes d'établissement.
http://www.flashover.fr[5]
- Groupement International de Formateurs Flashover, Tantad est un
entité qui réalise des cours sur les feux de locaux,
à destination des sapeurs-pompiers. Aide à la mise en
place de caisson flashover, formation de formateurs flashover, conseils
tactiques sont quelques unes des activités du groupe.
http://www.tantad.com