Les deux précédents articles de la
série «Etablir autrement» ont permis de
faire le tour des
différentes méthodes de mise en place de tuyaux,
en
s'arrêtant plus particulièrement sur les
tuyaux en
écheveaux associés aux tuyaux rangés
en caisse. Ce
troisième article ira plus loin, en donnant des
éclaircissements sur le rangement de ces tuyaux en
écheveaux, soit en Z, soit en O, dans le cadre des lignes
d'attaques. Cet article sera aussi l'occasion de
traiter
des pré-calculs de longueurs et des pressions. En effet,
même si l'usage des caisses et des
écheveaux Z et O
permet une sérieuse optimisation des mises en place, il
n'en reste pas moins que ces solutions doivent être
assez
souples pour s'adapter à toutes les situations.
Dans l'ensemble, les essais ont
démontré que
c'est le plus souvent le couple «caisse &
écheveaux» qui donnait le meilleur
résultat. Bien
évidemment, il est possible de n'utiliser
qu'une
caisse, avec des tuyaux de 45 par exemple, ce qui peut être
bien
pour des établissements de plain-pied en équipe
réduite, ou bien n'utiliser que des
écheveaux. Mais
tout tournera globalement autour des caisses et des
écheveaux.
Et que ces éléments soient utilisés
ensemble ou
séparément, les contraintes de rangements seront
les
mêmes.
Le rangement dans la caisse
Que la caisse serve à ranger des petits ou des gros tuyaux,
peu
importe. Elle doit être assez solide, avec de bonnes
poignées. Dans le cas d'une caisse avec des
poignées qui sont en fait des trous dans le
côté de
la caisse, il faudra faire attention à ce que le tuyau ne
gène pas pour passer la main dans la poignée. Si
le
secteur d'intervention possède de nombreux
immeubles qui
obligeront parfois à établir avec les caisses,
dans les
escaliers, il faudra procéder à une modification,
en
prévoyant non pas 2 poignées, mais 4. Il faut en
effet,
rajouter des poignées plus bas, sous celles qui sont
existantes.
Ainsi, dans les escaliers étroits, les deux porteurs
pourront se
mettre l'un derrière l'autre. Mais comme
dans ce
cas, celui qui est derrière est plus bas, il prendra alors
la
caisse par la poignée du bas pour compenser la hauteur de
marche.
|
Les caisses seront choisies en
fonction de leurs dimensions par rapport aux capacités de
rangement dans les camions.
Pour ranger le tuyau dans la caisse, il faut commencer en mettant un
raccord à l'extérieur. Si le premier
raccord est mis dans la caisse, il
prend une place inutile et va perturber le rangement en obligeant
à
placer le tuyau en oblique. Le rangement se fait à deux :
face à face
avec la caisse entre les deux personnes. L'un
dépose le tuyau dans le
fond, tandis que l'autre maintient les pliages
serrés les uns contre
les autres. |
Avec les caisses que l'on trouve communément dans
les
magasins de bricolage, il est possible de mettre 20m de tuyau par
niveau pour un total de 3 ou 4 niveaux. En fin de niveau, on raccorde
le tuyau suivant et on continue à monter.
Lorsqu'un niveau
est complété, soit les deux personnes changent de
rôle, soit on retourne la caisse.
L'écheveau en Z
C'est le système le plus connu. Il consiste
à
réaliser un pliage du tuyau couche par couche, ce qui forme
une
sorte de Z. Une fois le tuyau sur l'épaule, il
suffit de
fixer le raccord du dessus (sur la division par exemple) puis
d'avancer : le tuyau se déplie et se pose donc
tout seul.
Pour la mise en place des établissements, ce
système est
idéal, mais il possède néanmoins un
inconvénient majeur : il est difficile de le
déposer dans
un escalier et de le mettre sous pression car dans ce cas, tout risque
de s'enchevêtrer. Il est donc nécessaire
de tout
déplier, ce qui n'est pas toujours très
pratique.
L'écheveau en O
Ce système est un peu moins connu que le
précédent. Alors que dans
l'écheveau en Z,
le tuyau est plié en couches successives, ici, il est
simplement
enroulé sur lui-même, en formant visuellement une
sorte
d'écheveau, mais pas plié de la
même
manière. Bien évidemment, un tel rangement ne
permet pas
le déploiement en avançant. Par contre, un tel
tuyau
peut-être déposé dans un escalier et
être mis
sous pression. Il va alors former une sorte de cercle qui laissera le
passage libre en son centre. Ensuite, il suffira de tirer la lance et
le cercle se déroulement, en provocant en plus une sorte
d'effet «ressort» aidant à
l'avancement de la lance.
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A gauche mode de rangement d'un tuyau en Z. A droite
principe
de rangement d'un tuyau en O. Les deux peuvent se connecter. Dans ce
cas, le raccord du bas du Z va se connecter sur le raccord
extérieur du O. |
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L'écheveau Z+O
Ces deux types d'écheveaux étant
décrits, nous en déduisons 3 types de
préparation :
- Les écheveaux en Z qui consistent en 1 ou
plusieurs
tuyaux, tous pliés en Z et qui permettent le
dépôt
des tuyaux en avançant.
- Les écheveaux en O qui consistent en 1 ou
plusieurs
tuyaux, tous pliés en O et qui permettent la mise en eau des
établissements même dans des lieux exigus.
- Les écheveaux en Z+O. Ils consistent en
plusieurs tuyaux
dont le ou les premiers à être
déployés sont
rangés en Z et le ou les derniers sont en O.
Note : il est possible de ranger le
début d'un
tuyau en Z et la fin en O. Mais la situation la plus usuelle consiste
à avoir un tuyau en Z raccordé à un
tuyau en O.
Ceci étant, si le secteur d'intervention contient
des
bureaux «open space» par exemple (donc grands
espaces)
nécessitant des progressions longues, il est possible
d'envisager deux tuyaux en O,
pré-connectés.
Comment former un écheveau Z+O ?
Nous allons prendre
l'exemple de base, c'est-à-dire
une longueur de 20m en Z et une longueur de 20m en O avec la lance.
L'ensemble est entièrement
pré-connecté.
En premier la lance est posée au sol, poignée
vers le
haut, vers la gauche et le tuyau y est raccordé. Il est
ensuite
enroulé autour de la lance, pour former de grandes boucles
d'environ 1,50m de long. |
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Quand tout le tuyau est enroulé, il y a deux
possibilités :
- Quand vous avez la lance à votre gauche, le
raccord est
à l'opposé du tuyau par rapport
à vous. Dans
ce cas, c'est bon.
- Quand vous avez la lance à votre gauche, le
raccord est
vers vous. Là, ce n'est pas bon. Il faut faire
pivoter
l'écheveau pour que le raccord soit à
l'opposé du tuyau par rapport à vous,
puis vous
faites tourner la lance pour la remettre poignée vers le
haut.
Maintenant il faut attacher la lance et solidariser cet
écheveau. Vous pouvez le fixer avec de la
«rubalise»
de chantier, en veillant à ce qu'elle soit assez
solide pour ne pas casser lorsque vous prendrez les tuyaux, mais en
même temps assez facile à casser pour se briser
toute
seule à la mise en eau. Les «velcro» ne
donne
généralement pas de bons résultats
à moins
de prendre l'habitude de toujours les défaire
quand on
pose les tuyaux.
|
Les petits colliers plastiques qui
servent à
fixer les câbles électriques sont
également
à tester, mais là encore il faut trouver un
modèle
dont la résistance est assez forte? et faible en
même temps !
La fixation de la lance se fait en faisant passer le lien une fois tout
autour. Le lien doit se croiser sur le dessus de la lance et le
n?ud doit donc se trouver sous celle-ci.
L'intérêt est que
l'écheveau sera
posé avec la poignée en l'air et
qu'il sera
ainsi possible d'arracher la rubalise, même avec
des gants
puisque l'on pourra passer les doigts sous le lien. |
La fixation est complétée par un autre lien,
à
l'autre extrémité de
l'écheveau.
|
Il reste ensuite à
connecter un autre tuyau, à former le
Z, puis à relier les deux tuyaux ensemble par de la
rubalise. A
noter que le dernier raccord (donc celui du Z), doit se trouver dans le
sens opposé à la lance. Si ce n'est pas
le cas,
réduisez ou allonger légèrement les
dernièrs «plis» afin de
déplacer la
position de ce raccord.
Chargez tout cela sur l'épaule : la
position de lance fait que celle-ci sera devant et que sa
poignée sera vers l'intérieur, ce qui
évitera qu'elle ne s'accroche par
exemple dans les
rambardes d'escalier. Le raccord de
l'écheveau en Z,
placé dessus, pourra être tiré pour
être
relié à la division. Le porteur avancera
jusqu'au
point de dépôt. Il lui suffira de
déposer
l'écheveau en O et de demander la mise en eau,
éventuellement en retirer la fixation de la lance et en
commençant à tirer celle-ci. |
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Essai
de déploiement d'un échevau Z+O. SRI
Braine-le-Comte (Belgique) |
Astuce
Le service incendie de Mouscron (Belgique) utilise les tuyaux
Z+O. Pour progresser, le fait que le tuyau soit placé en O
à
l'extérieur du local, produit une sorte
d'effet ressort qui aide au
déploiement. Lorsque le binôme ressort, la
consigne qui est donnée à
celui qui attend dehors, c'est de tirer le tuyau et de tout
de suite le
ranger en recréant le O. Ce rangement est facile
à réaliser, il permet
de ne pas encombrer les lieux et le cas échéant
de recommencer la
progression. |
Solution miracle ?
Suite aux deux précédents articles de cette
série
beaucoup se sont lancés dans des essais afin de
vérifier
que l'usage mixte de caisses et
d'écheveaux
était une solution satisfaisante, ce qui leur a
été facile de constater. Ceci étant,
les
discussions qui ont suivi ont montré que tout le monde a
trouvé de gros avantages, mais personne n'a
trouvé
LA solution parfaite. Chacun a alors commencé à
modifier
le système en mettant des tuyaux plus courts, plus long, en
mettant les gros tuyaux en écheveaux, en ne
pré-connectant plus toutes les longueurs etc?
Tout ceci
est globalement une erreur.
Il faut en effet considérer que nous sommes simplement
là
face à un «système» mais que
ce
système ne peut et ne doit pas être
figé au sein
même d'un engin incendie.
La solution des tuyaux roulés n'était
pas bonne.
Mais pourquoi ? D'abord parce qu'elle est
pénible en
terme de portage et de déploiement (rotation de la colonne
vertébrale), mais aussi parce qu'elle ne peut pas
servir
dans le cadre d'une dépose des tuyaux en cours de
déplacement du porteur. Mais ce qui est
intéressant,
c'est aussi de constater que la problématique des
divers
besoins en longueurs (attaque d'un voiture toute proche ou
attaque d'un vaste bureau au 5éme étage
d'un
immeuble) était résolue d'une
façon simple :
plein de tuyaux assez courts, que l'on connecte entre eux. Le
besoin d'une lance à 20m de l'engin est
réglé par une seule longueur de tuyau de 20m et
le besoin
d'une lance à 180m est simplement
réglé par
180/20 = 9 tuyaux.
Si nous mettons des tuyaux de 5m, dans le cadre d'une lance
à 180m, nous aurions besoin de 36 tuyaux, avec
l'inconvénient des multiples raccordements
nécessaires, mais avec l'avantage de
«doser»
la longueur totale à 5m prés. Si nous mettons des
tuyaux
de 40m, nous n'avons plus besoin que de 5 tuyaux. En terme de
raccordement, c'est mieux, mais nous avons plusieurs
mètres en trop.
Or ces inconvénients ne sont pas propres aux tuyaux
roulés. Qu'ils soient rangés en
«roulés» ou en
«écheveaux» peu
importent: ces inconvénients seront présents,
tout
simplement parce que la longueur nécessaire varie suivant
les
interventions.
Les variations de besoins et de moyens
La mise en place de moyens d'établissement, que ce
soit en
terme de méthode ou de matériel, ne peut donc pas
se
faire d'une façon identique d'un centre
incendie
à un autre, ou même d'une intervention
à une
autre.
Il faut trouver des solutions qui vont être
adaptées
à chaque cas. Cela ne veut pas dire «une seule
solution
idéale» mais plutôt un
système modulaire qui
va automatiquement s'adapter aux besoins.
Il faut que chaque service analyse ses besoins et ses moyens et partant
d'une règle élémentaire
d'organisation
: l'exception ne doit pas engendrer de procédures
perturbant le fonctionnement habituel. En clair, si une fois sur 100 le
système n'est pas adapté, il faudra
trouver une
procédure spéciale pour ce cas, mais certainement
pas
modifier le système. Car dans ce cas, le système
sera
moins bien adapté dans 99% des cas. Ce point est important
car
l'argument «ça ne marche pas
à 100%»
est un grand classique de l'opposition aux changements ! Or,
rien
ne marche à 100% et vous pouvez donc répondre que
si nous
partons du principe consistant à ne faire que
lorsqu'il y
a 100% de réussite, il devient inutile d'apprendre
à faire un massage cardiaque, puisque
«ça ne
marche pas à 100%».
Toute cette démarche concerne en fait
l'organisation
préalable. Ce n'est certainement pas sur place,
dans le
bruit, les cris et la panique que les choses se préparent
correctement. Le «pré-calcul» est donc
une
solution extrêmement intéressante mais trop
souvent
négligée. Pour
«pré-calculer» il
vous faut simplement quelques feuilles et des crayons ou mieux,
organiser une réunion avec une ou deux personnes, dans une
petite sallen avec un tableau.
Les moyens sont de deux ordres : matériel et humains. Ils
doivent être préalablement définis. Un
départ incendie se fait avec combien d'hommes et
ce nombre
est-il fixe ? En effet, rien n'empêche
d'avoir un
système pour un engin qui part avec 4 hommes et un
système différent pour un autre engin, du
même
centre, mais dans lequel le départ se fait à 6.
Le
rôle potentiel de chaque homme doit également
être
déterminé, ceci évidemment avec des
marges.
Ensuite, chaque engin doit être analysé en se
demandant
comment ranger à la fois des caisses et des
écheveaux. Le
but n'est pas de mettre 10 caisses et 10
écheveaux, mais
de voir combien il est possible d'en mettre. Dans certains
camions, il sera possible de mettre des écheveaux dans la
cabine. Inutile de se focaliser sur la facilité de
préhension : si un écheveau sert 9 fois sur 10,
il sera
placé de façon à être
très
accessible. Mais si un autre ne sert qu'une fois sur 10, il
devient possible de le ranger dans un lieu moins accessible. En
regardant attentivement les engins, vous constaterez souvent
qu'ils contiennent une bonne part de matériel
totalement
inutile (ou que le personnel ne sait pas du tout utiliser) et que les
rangements sont rarement optimisés.
Ceci étant posés, vous disposez
déjà
d'une vue globale : nous avons par exemple un engin avec 4
hommes
(un chef, un conducteur et un binôme), dans lequel nous
pouvons
mettre 1 grosse caisse et 2 petites. Nous avons potentiellement 4
emplacements pour des écheveaux dont 1 très
accessible, 2
moyennement et un troisième écheveau qui serait
dans un
coffre.
Les besoins doivent ensuite être
étudiés. Ils
dépendent du secteur d'intervention : immeuble ou
pas
d'immeuble par exemple, avec nombres
d'étages.
A partir de là, il suffit de faire une estimation des
longueurs
nécessaires suivant les conditions. Par exemple pour un feu
de
voiture, il suffira de 40m de tuyaux de 45 directement
branchés
sur la pompe, sans division. Pour un feu de maison de plain pied, nous
pouvons envisager 40m de tuyaux de 70, une division, puis 40m de tuyaux
de 45. Pour un feu au 5éme étage, il faudra
compter par
exemple 30m de l'engin à la porte du
bâtiment, puis
7 à 8m par étage, donc 40m dans
l'escalier et enfin
20m dans l'appartement. Dans ce cas 40m de 70 et une division
(qui sera donc dans l'escalier) puis 40m de 45. Si le feu est
au
7éme, il faudra mettre plus de longueurs de 70,
etc?
Pour un feu de maison de plain pied, à faible distance de
l'engin, rien n'empêche de conserver
quelques
longueurs de tuyaux de 70 «roulés» : le
conducteur
peut très bien dérouler 20m de 70, et mettre une
division
pour aider le personnel si celui-ci est ne nombre restreint.
Toute l'astuce va donc consister à
prévoir des
«blocs tuyaux» de différents types. Par
exemple un
écheveau avec Z+O, un autre avec 2 tuyaux en O (qui peut
servir
lorsque la progression est longue), un avec seulement 2
tuyaux en
Z, une caisse avec 40m de 70, une autre avec 60m, etc?
Chaque
«bloc tuyau» est repéré par
une lettre,
écrite en gros sur la caisse ou au-dessus du rangement de
l'écheveau. Il suffit ensuite de
pré-calculer les
besoins et de faire une grille de travail, affichée dans
l'engin. Nous pouvons imaginer une sorte de grille Excel avec
par
ligne les distances générale (plain-pied ou
nombre
d'étage) et en colonne les types de progression
(courte ou
longue). Dans chaque case d'intersection se trouvent les
lettres
de «blocs tuyaux» à utiliser et la
pression
à mettre à la pompe.
De plus, ce système pourra se moduler
d'après le
personnel. Si un engin est parfois au départ avec seulement
4
hommes, mais d'autres fois, avec 6, il est possible
d'envisager des grilles différentes. Par exemple
avec 4
hommes à l'attaque (donc équipage de
6),
l'établissement d'une lance à
120m pourra se
faire avec une caisse de 70 et des écheveaux de 45. Par
contre,
la même lance à 120m avec seulement 2 hommes
à
l'attaque, pourra se faire avec une caisse comportant
directement
120m de tuyaux de 45, la division ne pouvant de toute façon
pas
servir. Il suffit donc de prévoir deux grilles et le chef
utilisera l'une ou l'autre suivant le personnel
dont il
dispose.
Les exceptions
Bien évidemment, il est possible que des secteurs
d'interventions possèdent des
«exceptions».
En les analysant «exceptions», non pas en se disant
«c'est différent» mais en
cherchant les
points communs, nous aboutirons dans la plupart des cas à la
conclusion que ces «exceptions» se
gèrent
très bien avec ce système de modules. Si par
contre il y
a réellement des exceptions, elles seront obligatoirement
très rares (par exemple habitation très
éloignée d'un hydrant ou immeuble avec
hauteur
d'étages très particulière).
Dans ce cas, il
suffit de faire des pré-calculs spécialement pour
ces
quelques cas comme les plans d'intervention pour les
bâtiments à risques.
Des bases solides
Les avantages sont les suivants :
- L'analyse obligatoire des moyens apprendra
à les connaître( camion, rangement?)
- L'analyse des moyens humains permettra de faire
comprendre
de façon très concrète les besoins en
recrutement
par exemple
- L'analyse des besoins obligera a analyser le
secteur d'intervention, donc à connaître
celui-ci
En plus, ce principe donne des bases solides pour les nouveaux
«chefs» qui savent qu'ils peuvent se
reposer sur un
système fiable. Si le système est mis en
défaut,
il ne faut pas l'abandonner, mais chercher à
comprendre
pourquoi il a été mis en défaut. Il
faut donc
analyser et améliorer, sans perdre de vue que corriger ce
problème ne doit pas en engendrer d'autres.
Certains diront que cette préparation est longue.
C'est
exact. Mais il va consommer du temps au moment où nous en
disposons, c'est-à-dire à la caserne,
ceci dans le
but de diminuer le stress et gagner du temps, au moment où
nous
n'en disposons pas, c'est à dire durant
l'intervention.
Cours complet
Suite au travail mené entre autre au service incendie de
Braine-le-Comte (Belgique) et aux essais menés au sein du
CTO
Brasilia (Brésil), la rédaction d'un
cours complet
a été envisagé. Ce cours est
composé
d'un scénario pédagogique,
d'un document avec
les commentaires et les justifications, et d'un power point.
L'ensemble permet de former des équipes en
expliquant les
principes ergonomiques, la mise en place des caisses, les
différents types d'écheveaux. Chaque
point est
expliqué commenté et justifié. Le
principe est
celui de la démonstration temps réel, suivi
d'une
démonstration commentée justifiée, ce
qui permet
un apprentissage rapide est très efficace. Ce cours sera
disponible en téléchargement, vers le mois de
Mars 2009.